La Bolivie : depuis le sommet des Andes!
Il va être difficile de
rester pragmatique en présentant ce pays. La Bolivie est en effet, un pays d’une splendeur insoupçonnable. Ici, tout est grand, tout est haut, tout est beau. Une Cordillère des Andes à vous
couper le souffle, des volcans à vous faire peur, des lagunes où les flamants roses vous feront remarquer qu’ils sont chez eux, un altiplano où les lamas brouteront l’herbe drue sans se
préoccuper de votre présence et des gens d’une incroyable sincérité dissimulée derrière une timidité parfois difficile à pénétrer.
LA BOLIVIE PRATIQUE
Carte de la Bolivie, cliquez ICI
LE CLIMAT
Le climat est régi par l'altitude et dans ce pays, où les
hauteurs font partie intrégrale de lé géographie, il ne faut certainement pas s'attendre à des températures très élevées.
En général, pour être schématique, on peut dire que pour visiter la Bolivie, il vaut mieux éviter la période plutôt pluvieuse de
novembre à mars. Ente ces dates, les ciel est souvent d'un bleu spectaculaire, les couleurs vous chatouillent les pupilles et la tiédeur du climat vous caresse la peau. prévoyez pourtant des
vêtements un peu chaud pour les soirées qui sont généralement fraîches à cette époque.
LES TRANSPORTS
Le bus : ne pensez surtout pas que votre voyage en Bolivie pourra se faire comme chez ses voisins. Si chez les uns, les bus sont réservables sur le net, si les horaires sont
respectés et si la sécurité est de mise, il faut savoir qu'ici, le voyage s'improvise au gré des humeurs du temps, des routes, des moteurs et des gens. Bien sûr, ce que vous allez utiliser
le plus ici, ce sera le bus. Ils sont nombreux, de sécurité incertaine et donnant l'impression d'avoir affaire aux émules d'un gastreropode. Je vais éviter de vous donner le nom des
compagnies car ceci sont aussi changeant que le vent balayant l'Altiplano. D'une saison à l'autre, une apparaît, deux autres disparaissent mais la lignes est toujopurs desservie.
Attention à la saison des pluies car le terrain souvent inondé empêche très fréquemment toute circulation.
Le train : si vous êtes ferru des vieilles tôles et des pièces détachées, vous serez comblés. En Amérique latine, les trains sont vraiment très rares et la Bolivie ne fait pas
exception. Il existe quatre lignes dont la plus utilisée par les touristes est oruro-Uyuni-Tupiza-Villazon. oubliez vraiment votre cher TGV et malgré les critiques que vous lancez souvent à la
SNCF, je suis sûr qu'ici, vous la regretterez!!!!! Ces trains, ne sont bien sûr pas quotidien.
Le camion : cette solution est réservée à vous, avide d'aventure qui prépare la grande épopée du futur Pekin Express. Les trajets sont longs en camion, les arrêts fréquents et
c'est l'occasion rêvée d'attraper un rhumes et des coups de soleil en un temps record. Ma foi, la peau rougie par le soleil andin est un beau spectacle lui-aussi !!!! Ne
pensez pas voyager gratuitement en camion. c'est vraiment l'occasion pour le chauffeur d'ajouter du lait dans son quinoa.
Le stop : et si on oubliait??
LES BANQUES
La monnaie est le boliviano qui équivaut à environ à 0,10 euro. Pas de souci pour trouver des distributeurs de billets dans les principales villes. par contre, il
est presqu'impossible de payer dans les boutiques en CB. cette transaction ne pourra se faire qu'exclusivement dans certains hôtels et restaurants privilégiés. Prenez donc vos dispositions pour
ne pas avoir de souci.
AMBASSADE
Ambassade de France à La Paz : Calle 8 / Siles. Tel : 278.61.14
Ambassade de Bolivie en France : 1é av. Kennedy Paris; Tel : 01.42.24.93.44
TELEPHONE
France-Bolivie : 00-551 + indicatif ville + numéro
Bolivie- france : 00 33 + code opérateur + 9 chiffres (pas le zéro initial)
Pour internet, partez tranquille, il y a des locutorios à chaque coin de rue dans les villes.
LES MERVEILLES BOLIVIENNES
LA PAZ
Située à prés de 4000 mètres d'altitude, La Paz est la capitale la plus haute
du monde et l'une des plus surprenantes d'Amérique latine, México tenant toujours la palme de ce record. Le décor est sublime. La Paz n'est entourée que de sommets qui donnent vraiment
l'impression que la ville, protégée par le magnifique Illimani, sera à jamais renfermée sur elle-même et écartée du reste du monde. Pourtant, cet isolement n'empêche surtout
pas son développement et on se rend vite compte que même à 5000 mètres d'altitude, l'industrialisation sauvage n'a pas hésité à laisser ses traces : pollution, vacarme, circulation et
laissés pour compte. Tout est là pour nous rappeler qu'on se trouve bien dans une capitale d'Amérique du sud soumise aux déboires d'une expansion non contrôlée. Pourtant, on s'y habitue
vite et on s'y attache même. La ville est intéressante et les alentours sont superbes.
Malheureusement, à part une rue ou deux dans le vieux quartier (Calle de la Cruz Verde et la calle Jaen), il ne reste guère de traces de
l'architecture coloniale d'antan.
Iglesia San Francisco. Si vous recherchez à voir de l'architecture coloniale, cette église vous réserve toutes les beautés du baroque hispano-américain et d'un exemple
remarquable du syncrétisme culturel et religieux.
Iglesia santo Domingo. Une autre façade baroque. En comparant les deux églises, on remarque très rapidement que les façades renferment de nombreux éléments
floraux. C'est juste une touche qu'y ont laissé les indigènes. On est donc en présence d'une trace de "l'art végétal."
Plaza Murillo. Cette place est plutôt plaisante malgré les hordes de ... pigeons. On y
trouve bien sûr, comme souvent autour des places hispano-américaines, les monuments renfermant les pouvoirs gouvernementaux et la cathédrale.
Pour être schématique, la ville se divise en deux grandes parties. Le Nord appelé "el Alto" qui est en fait le refuge des paysans ayant quitté leurs terres
pour tenter leur chance à la capitale. Plus au sud, les quartiers vont du modeste au bourgeois. Cette partie est également divisée par l'avenue du Prado. A l'ouest de cette avenue, se
trouvent la zone la plus touristique avec ses artisans et ses marchés (notamment le marché aux sorcières). De l'autre côté, l'authenticité est plus présente car moins touristique. Les marchés aux
légumes y sont vraiment superbes.
Au coin de la rue Comercio / Socabaya, se trouve une charmante demeure à la façade extraordinaire de style Baroque avec une touche de Roccoco et une
galerie richement décorée qui laisse rêveur. L'intérieur n'est pas moins intéressant car la porte s'ouvre sur un patio d'une extraordinaire beauté dominé par une splendide
fontaine. C'est le Museo Nacional de Arte qui renferme des peintures coloniales (écoles flamande, espagnole, italien, de Cuzco et de la Paz) ainsi que les
oeuvres des grands boliviens contemporains comme Aruro Borda ou cecilia Guzman de Rojas.
Le Museo Tombo se trouve sur la Plaza Alonzo de Mendoza. Logé dans une belle maison coloniale, ce musée est un ancien "tambo",
c'est à dire une de ces auberges qui se trouvaient le long de la fameuse "ruta inca"qui allait d'Equateur en Argentine. Les paysans qui descendaient de l'altiplano logeaient
dans cette demeure et vendaient leurs produits dans la cour de ce tambo.
En soi, la ville de La Paz ne présente pas un intérêt spectaculaire mais l'environnement est toutefois saisissant. Pour avoir une vue superbe
sur la ville, rendez vous à la Muela del Diablo, une montagne en forme de molaire qui domine la cité. Pour y aller, pas d'autres solution que le taxi qui vous conduira jusqu'au terrain
de foot où vous trouverez un chemin sur la droite qui vous conduira jusqu'à une petite baraque. Tournez à droite jusqu'à un petit lotissement d'où part un autre petit chemin pour
monter à la Muela.
On ne peut quitter la Paz sans se promener par la rue Sagarnaga car c'est ici que vous trouverez l'artisanat le
plus authentique et le moins cher de l'Amérique latine.
Dans les environs de La Paz
Le site de TIWANAKU
Le lac TITICACA
La Cordillère Royale
La Cordillère d'Apolobamba
Le parc de Sajama
A SUIVRE